Le Conseil des Jeunes de l'Espace Lega appelle à un dialogue national pour la paix et la cohésion sociale

Le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega (CJEL) a lancé un appel vibrant à la population congolaise pour une participation active à un dialogue national inclusif visant à consolider la paix et la cohésion sociale dans le pays. À travers deux communiqués de presse datés du 6 août 2025, l’organisation, basée à Bukavu, exhorte tous les citoyens à contribuer à l’élaboration d’un « cahier de charge » qui servira de base à ces discussions.

Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et la crise de confiance dans la partie orientale du pays, le CJEL estime que ce dialogue représente une « opportunité historique pour surmonter nos divisions, panser nos blessures et bâtir une République véritablement réconciliée ».
L’organisation insiste sur la nécessité de placer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus des considérations partisanes ou individuelles.
Pour garantir le succès de cette initiative, le CJEL invite la société civile, les chefs coutumiers, les scientifiques, les leaders d’opinion, ainsi que les chefs de confessions religieuses, les jeunes et les femmes à se joindre à cet effort. L’objectif est d’écouter les voix des sans-voix, souvent oubliées ou directement touchées par les conflits, afin d’assurer que le dialogue soit véritablement représentatif de toutes les couches de la société.
Le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega a également rappelé son engagement historique en faveur de la promotion de la paix, de la démocratie et de l’État de droit. L’organisation se donne pour mission de contribuer à la construction d’une société plus juste et équitable, en mobilisant ses membres pour la paix et la cohésion sociale. Elle s’inscrit en « sentinelle citoyenne », veillant au respect des engagements issus de ce dialogue.
Les communiqués de presse font également référence aux récents accords de paix, notamment ceux signés à Washington entre la RDC et le Rwanda, et l’accord de principe signé à Doha entre le gouvernement congolais et le M23. Le CJEL considère que ces démarches « constituent un signal fort en faveur de la paix et ravivent l’espoir au sein d’une population longtemps meurtrie par les violences multiformes ». Il insiste toutefois sur la nécessité d’aller au-delà de ces accords et d’engager un dialogue plus large et multidimensionnel pour aborder les racines profondes des conflits.